Epis de Cayeux : samedi 14 janvier 2017, Mystère.... ?
Après cette tempête, un certain nombre de questions se posent à propos de la "submersion marine" :
- Puisqu'il est bien affirmé officiellement dans les médias et la presse que les épis ont été utiles et ont fait leur travail, pourquoi ne pas les intégrer immédiatement au PPRN actuel ? Pourquoi devoir attendre 5 ans dans le but d'avoir la preuve de leur efficacité ? En prenant en compte les épis, on pourrait modifier immédiatement le PPRN actuel, comme le collectif le demande.
- Un PPRN bureaucratique (basé sur l'interdiction, avec un zonage technique ne prenant pas en compte les réalités du terrain mais élaboré d'après modélisation sur ordinateur) peut-il être efficace contre des éléments naturels ? Non. En revanche, une organisation pointue de protection (et non de prévention !) face à la mer est nécessaire.
- Comment se fait-il que la mer soit passée par une rue ? Pourquoi un point d'entrée et pas un autre ? Un épi aurait-il été moins engraissé que les autres (naturellement ou par apport artificiel) ?
- Pourquoi l'Etat a-t-il toujours refusé l'enrochement qui pourrait, en certains points, soutenir la protection offerte par les épis ? Système facile à installer et peu cher ? (Comme à Mers-les-Bains par exemple ?)
- Pourquoi l'Etat ne s'inspire-t-il pas des techniques éprouvées que l'on emploie aux Pays-Bas ?
- Pourquoi ne pas avoir anticipé les aléas de l'hiver et enlever le chemin de planches dès le tout début janvier ? Pourquoi envisager de refaire, comme en 2016, en l'enlevant plus tard sous prétexte "qu'il va y avoir les grandes marées" (alors qu'il y en a plusieurs fois dans l'année et même à la belle saison, et qu'elles ne sont pas forcément synonymes de tempête) et donc se retrouver sans chemin de planches repositionné au moment des vacances de printemps et du week-end de Pâques ? Moment où le tourisme reprend. Heureusement, le chemin de planches toujours présent au moment de la tempête Egon, bien que désarticulé et déplacé sur les galets, n'est pas très abîmé. Mais que ce serait-il passé s'il avait été détruit ? Quel coût aurait-on dû envisager ?
- Pourquoi l'Etat n'a-t-il pas anticipé la Tempête Egon en proposant des mesures d'urgence comme le dépôt des sacs de sable géants avant jeudi soir ?
- Pourquoi, puisque, paraît-il, le Casino est en "danger à cause de l'érosion", les sacs de sable sont déposés à diverses entrées et pas devant le Casino même ?
Ici, à droite, des sacs :
En face, rien :
Pourquoi ?
Pourquoi ? Mystère et... boule de gomme !
Eulalie Steens