Epis de Cayeux : vendredi 13 mars 2015, quelle aventure !

Ce matin, nous progressons vers le nord. Arrivés au bout du boulevard, nous photographions les pancartes qui sont plantées depuis au moins deux ans, en tout cas pour la bleue...

Très instructive, celle-ci. Elle nous dit tout sur le kite-surf...

Sauf que.... ce serait bien qu'il n'y ait pas de fautes d'orthographe (deux fautes en trois lignes,  c'est beaucoup). Visiblement, personne ne s'en est aperçu puisque la pancarte n'a jamais été rectifiée....

A côté, une autre pancarte indiquant le "chemin du littoral". Les interdictions sont beaucoup moins restrictives que sur celle plantée au centre (masquée en partie par les feuillages). Dans cette zone, on peut pratiquer l'équitation et les chiens ont le droit d'aller gambader (tenus en laisse).

On rappelle ce qu'est le gravelot :

C'est alors qu'un couple nous interpelle :

- Auriez-vous vu un grand chien noir ?

- Non, nous n'avons vu aucun chien seul. Il est perdu ?

- Mais oui, il a visiblement fugué. D'habitude, il sait revenir... et rien.

- Avez-vous regardé sur la plage, c'est marée basse ?

- Non, répond le monsieur. J'ai des problèmes cardiaques, je ne me sens pas le courage d'aller si loin.

Ni une, ni deux, Superwoman et Superdog, décident de foncer sur la plage !!!

Nous prenons sur la gauche du chantier. Nous pouvons alors témoigner de la difficulté à accéder à la plage. Il n'y a plus de sentier, ni de pelouse. On s'enfonce dans de gros galets. C'est harassant.

Nous apercevons au loin une tête d'épingle, c'est le coquin de fugueur qui, à plus de 500 mètres, joue avec les mouettes et patauge dans l'eau. Nous revenons prévenir les personnes en ramant de nouveau au milieu des galets.

Pour aller chercher le chien. Nous nous séparons, la dame reste en poste sur le boulevard au cas où le chien reviendrait. Et nous, Superwoman et Superdog accompagnons le monsieur. Nous choisissons de passer par la droite du chantier. Espèce de lande avec de minuscules arbustes terriblement épineux. Nous ne comprenons pas où est le sentier du littoral. Nous passons où nous pouvons. Nous pensions que c'était plus court en biais !

Arrivés au bord des galets en début de sable, nous apercevons le chien.

Le maître se positionne dans le but d'être bien visible.

Superwoman se met à crier, au grand étonnement de Superdog : "Urtisssssssssssssssssss !". Et c'est alors que le vilain désobéissant réalise qu'on l'attend. Il revient lentement, tout contrit. Superdog se lance dans une série d'aboiements. Non, mais quelle équipée. A-t-on idée de faire peur à tout le monde comme ça ?

Urtis est maintenant bien attaché ! Nous décidons de revenir par la plage, moins pénible que la lande épineuse.  Il y a quelques langues de sable et Superdog se réjouit d'avoir sauvé un copain de la perdition.....

Cela nous permet d'être en-dessous du chantier. On ne voit pas les engins travailler mais nous constatons que les tuyaux de pompage sont en action. Nous traversons un ruisseau.

Et nous remontons péniblement par les galets.... Au passage, nous apercevons un épi presque totalement enfoui sous la masse de galets. On peut dès lors s'interroger sur son utilité.

Tout le monde est revenu à la civilisation, sur le boulevard sains et saufs. Superwoman et Superdog s'en vont l'esprit tranquille. Urtis a retrouvé sa famille et dormira au chaud.

Eulalie Steens