Epis de Cayeux : lundi 9 octobre 2017, concession de plage, suite
Concernant la concession de plage, et suite à quelques commentaires sur ce blog, il est nécessaire d'étoffer la réflexion.
Car le dossier contient en lui-même deux thèmes.
1. Obtenir la concession de plage est une nécessité.
Il est en effet indispensable que la Mairie ait la main mise sur la plage.
Cela fait plus de dix ans que la municipalité est obligée de demander annuellement les autorisations de pose du chemin de planches et des cabines à la DDTM.
On se demande pourquoi une demande de concession n'a pas été configurée bien plus tôt, sachant que l'équipe municipale actuelle compte divers membres qui étaient déjà élus sous les précédentes mandatures.
2. La question primordiale reste : quelle concession de plage ?
Le règlement est strict et enlève bon nombre d'installations comme une pataugeoire ou un terrain de basket notamment, qui sont éminement des installations "balnéaires".
Si l'on compare avec Deauville par exemple, les planches restent toute l'année et sont scellées dans une structure en dur. Les cabines forment une sorte de bâtiment longiline en béton. Il y a des restaurants. Juste à l'arrière des cabines, il y a des courts de tennis. Sans compter tout l'aménagement de parkings payants à l'arrière. Or, tout ceci a bien été créé sur la plage, sur le sable. Pourquoi le naturel est-il bétonné à Deauville et qu'à Cayeux-sur-mer l'Etat empêche-t-il tout aménagement ?
Le commissaire-enquêteur a correctement récapitulé point par point l'ensemble des remarques que les personnes qui se sont déplacées ont laissé sur le cahier officiel.
Le problème est donc "l'approbation sans réserves".
Ce qui impliquerait qu'aucune remarque ou critique citoyenne ne serait prise en compte ?
Quid du financement ?
Quid de la phrase qui sous-entend que les élus actuels seraient les mêmes en 2020 ?
Peut-on s'en satisfaire ?
Eulalie Steens